Patrimoine de l'UNESCO : le saké, trésor culturel immatériel à l'honneur
Le savoir-faire traditionnel japonais lié à la fabrication du saké et du shochu, deux boissons emblématiques du pays, a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. Cette reconnaissance concerne également le processus ancestral de brassage du saké, mettant en lumière l'importance de cette pratique dans la culture et la religion shinto du Japon. Datant de plus de 2 000 ans, la fabrication du saké a évolué au fil des siècles pour aboutir à une technique de brassage en plusieurs étapes, utilisant du riz fermenté et la moisissure koji pour transformer l'amidon en sucre, puis en alcool. Malgré la diminution de la consommation de saké au Japon ces dernières années, le succès de cette boisson à l'étranger ne cesse de croître, avec des exportations en hausse notamment vers les États-Unis et la Chine. Toutefois, il est important de noter que le terme "saké" désigne de manière générale les boissons alcoolisées au Japon, et que pour l'alcool de riz japonais spécifique, il convient de demander du "nihonshu". Avec environ 1 400 brasseries en activité au Japon, le saké reste un symbole de tradition et de savoir-faire, témoignant de l'attachement du pays à ses racines culturelles. Cette inscription sur la liste de l'UNESCO vient ainsi consacrer l'importance de cette boisson dans le patrimoine immatériel mondial et rappelle son rôle central dans les rituels et la vie quotidienne des Japonais.
