Procès de Jean-Marie Bernard, président des Hautes-Alpes, pour détournements et favoritisme à Lyon

Ce mercredi 4 décembre, le procès de Jean-Marie Bernard, président du conseil départemental des Hautes-Alpes, s'ouvre à Lyon. Accusé de nombreux délits, dont des détournements de fonds publics, du favoritisme et des faux et usages de faux, il n'est pas seul sur le banc des accusés. Son ancien directeur de cabinet, Fabrice Hurth, et l'actuel directeur général des services, Jérôme Scholly, sont également jugés pour leur implication présumée dans des manœuvres litigieuses concernant les marchés publics. L'ancienne directrice générale adjointe du pôle ressources, Béatrice Chevalier, a déjà été condamnée pour des faits similaires. De plus, l'une des ex-codirectrices du centre de gestion de la fonction publique, Catherine Reboul, comparaît également. Jean-Marie Bernard est également soupçonné d'avoir favorisé la promotion de son épouse au sein de l'institution. Il est aussi accusé d'avoir accordé des primes suspectes à des codirectrices du centre de gestion, dont sa nièce. Le président du conseil départemental est également accusé d'avoir enfreint les règles de plusieurs marchés publics, et d'avoir utilisé les fonds publics pour des dépenses personnelles non justifiées, telles que des achats de matériel de golf et des nuits d'hôtel. Ce procès fait suite à un rapport de la chambre régionale des comptes qui a relevé de nombreuses irrégularités dans la gestion du département entre 2012 et 2018.