Licenciement des salariés moins performants : Meta franchit le pas
Meta, la maison mère de Facebook, envisage de licencier 5 % de ses employés jugés moins performants. Cette décision prise par Mark Zuckerberg a pour objectif d'élever les standards de performance au sein de l'entreprise. Aux États-Unis, ces licenciements sont légaux, mais la situation est différente en France, où les pratiques sont encadrées par la loi. En effet, en France, un salarié ne peut être licencié pour des motifs de performance sans que certains critères soient respectés. Il est notamment nécessaire que les objectifs fixés soient spécifiés dans le contrat, individuels et atteignables. Par exemple, la jurisprudence a déjà validé des licenciements pour insuffisance de résultats, mais ceux-ci doivent reposer sur des faits objectifs et vérifiables. En outre, en France, les licenciements collectifs pour des motifs non économiques ne sont pas autorisés. Cette distinction avec les pratiques américaines révèle des différences fondamentales en matière de gestion des ressources humaines. Aux États-Unis, la latitude accordée aux employeurs est beaucoup plus grande, permettant des licenciements plus facilement. Par exemple, Elon Musk a pu se séparer de 80 % de ses salariés après le rachat du réseau social X. Pourtant, cette approche suscite des questions sur l'éthique des licenciements purement basés sur des critères de performance, ouvrant la voie à ce que certains appellent les "licenciements algorithmiques", basés sur des calculs de performances automatisés. Cette situation interroge sur les limites et les conséquences de cette politique de gestion des ressources humaines, notamment en termes de justice et d'éthique. Elle souligne les enjeux autour de la performance au travail et des critères de licenciement, qui peuvent varier d'un pays à l'autre en fonction du cadre légal en vigueur.
