"Responsabilité de l'État belge engagée dans le viol et le meurtre d'une jeune femme en 2019 : les détails choquants révélés lors du jugement"
Le tribunal de première instance de Bruxelles a rendu un jugement impliquant partiellement l'État belge dans l'affaire du viol suivi du meurtre de Julie Van Espen en 2019. La cour a critiqué la lenteur de la cour d'appel d'Anvers dans le traitement de l'appel de l'auteur, un récidiviste déjà condamné pour viol. Ce dernier n'était pas en détention en attendant le jugement. Le ministre de la Justice belge a admis des erreurs qui, si elles n'avaient pas été commises, auraient pu éviter ce drame. Selon le tribunal, des erreurs de la cour d'appel d'Anvers ont prolongé le déroulement du procès en appel. La famille de la victime estime que l'auteur aurait dû être incarcéré à ce moment-là. L'État belge a été jugé responsable en partie en raison du manque de personnel affecté à la cour d'appel d'Anvers, entraînant la tragique perte de la jeune femme. Le ministre de la Justice a reconnu ces erreurs et a souligné que des évolutions positives ont eu lieu depuis, notamment avec un nouveau code pénal sexuel pour des peines plus sévères et des mesures pour soutenir les victimes. La cour d'appel d'Anvers a également admis des manquements dans la gestion du cas du violeur avant l'assassinat de Julie Van Espen, malgré les ressources limitées à l'époque. La famille de la victime a indiqué qu'elle ne demanderait pas de dommages et intérêts au-delà de l'euro symbolique. L'État belge a annoncé ne pas faire appel de sa condamnation. Cette affaire a poussé à des réformes importantes dans la lutte contre les violences sexuelles en Belgique.
