"Les industriels de l'alimentation réclament une hausse de 4% des prix aux distributeurs : bras de fer en vue !"
Depuis le 1er décembre, les négociations entre les géants de la distribution et les industriels de l'agroalimentaire sont tendues. L'Ilec, regroupant 115 marques, demande une augmentation médiane des prix de 4%, justifiée par l'augmentation des coûts de matières premières, de production et des salaires. Le président de l'Ilec dénonce les pressions des centrales d'achats européennes des distributeurs, soulignant un rapport de force déséquilibré. La grande distribution produit une concurrence féroce avec leurs marques propres et des menaces de déréférencements. Le non-respect des délais de négociation entraîne des amendes, comme celle de 10,3 millions d'euros infligée à Eureca, la centrale d'achats internationale de Carrefour en novembre. Les tensions persistent en raison de stratégies visant à échapper aux régulations françaises. Les conséquences d'un échec des négociations pourraient impacter non seulement la France, mais aussi d'autres pays européens. Le dialogue semble compliqué, le désaccord potentiel menaçant d'entraîner l'industrie vers une situation de déflation. La perte de contrôle sur les prix des produits fabriqués en France est une préoccupation majeure. La bataille pour les prix entre acteurs du secteur de l'agroalimentaire et de la grande distribution s'intensifie, mettant en exergue des enjeux de régulation économique et de pouvoir.
