"L'Unesco honore les couvreurs-zingueurs de Paris"

L'Unesco a récemment inscrit les savoir-faire des couvreurs-zingueurs et des ornemanistes parisiens sur la liste du patrimoine culturel immatériel. Ces artisans, spécialisés dans la couverture des toits, jouent un rôle clé dans l'adaptation de la capitale française au changement climatique. En effet, ces professionnels du zinc, matériau emblématique des toits parisiens, ont contribué à la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame. Cette reconnaissance, qui valorise un savoir-faire ancestral, a été saluée par les autorités locales et les professionnels du secteur. La candidature, initiée il y a dix ans, vise à sensibiliser le public à ces métiers traditionnels transmis de génération en génération. La démarche visait à préserver non seulement le patrimoine historique de Paris mais aussi à promouvoir ces professions souvent méconnues. L'inscription de ces savoir-faire au patrimoine culturel immatériel français est une étape primordiale pour sauvegarder et mettre en lumière ces métiers d'exception. Ces artisans, confrontés aux défis du changement climatique, cherchent à innover pour s'adapter aux nouvelles exigences thermiques des bâtiments parisiens. L'effet albédo des toits, la surchauffe estivale des habitations sous les combles, ou encore l'isolation thermique font partie des préoccupations auxquelles ces professionnels sont confrontés. La reconnaissance internationale de ces métiers représente une fierté pour la profession, encouragera la transmission du savoir-faire et contribuera à attirer de nouveaux talents. Paris, ville emblématique de l'artisanat du bâtiment, voit ainsi ses toits et ses couvreurs célébrés au niveau mondial. Cette distinction souligne également l'importance des métiers traditionnels dans le contexte urbain contemporain, où les enjeux écologiques et patrimoniaux se rejoignent.