Autorisation de manifester pour l'ultradroite après la mort de Thomas à Crépol

Après l'interdiction initiale des rassemblements liés à la mort de Thomas à Crépol, le tribunal administratif de Grenoble a finalement autorisé l'ultradroite à manifester à Romans-sur-Isère. La mobilisation du collectif "Justice pour les nôtres" pourra ainsi avoir lieu, malgré les craintes de troubles exprimées par la préfecture de la Drôme. Cette décision fait suite à une série de rebondissements : report de la manifestation, contre-mobilisation et suspension des interdictions pour les différentes parties. Le collectif d'extrême droite avait prévu une manifestation en mémoire de Thomas, poignardé lors d'un bal d'hiver à Crépol, mais aussi en hommage à Nicolas Dumas, tué récemment dans le département. Ces événements ont été qualifiés de "victimes de l'immigration" par les membres du groupuscule. En parallèle, des contre-manifestations étaient également prévues par des associations de gauche dénonçant l'instrumentalisation politique des décès. La mobilisation de l'ultradroite et les réactions de la droite suite à la mort de Thomas à Crépol ont suscité des réactions controversées, notamment en raison des accusations d'insécurité émanant des campagnes et des banlieues sensibles. Les implications politiques et la médiatisation de ces événements ont alimenté les tensions et les débats autour de la sécurité dans les zones rurales. Enfin, l'enquête sur la mort de Thomas et les événements qui ont suivi est toujours en cours, laissant une atmosphère de suspicion et de controverses persistantes. Cette affaire met en lumière les divisions idéologiques et les luttes politiques qui traversent la société française, renforçant les clivages entre les différents courants politiques et sociaux.