"Scandale en Italie : Giorgia Meloni sous enquête pour l'expulsion d'un responsable libyen visé par la CPI"
Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, est au cœur d'une enquête suite à l'expulsion d'Osama Almasri Najim, un responsable libyen recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Accusée d'avoir facilité le rapatriement de cet individu, poursuivi pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Meloni et trois membres de son gouvernement font l'objet de soupçons de complicité et de détournement de fonds. Ancien chef de la police judiciaire libyenne, Najim avait été arrêté à Turin avant d'être libéré et renvoyé en Libye, malgré le mandat d'arrêt émis par la CPI. La cheffe de gouvernement italien se défend vigoureusement, critiquant ouvertement la CPI et la justice italienne. Elle affirme avoir reçu l'avis d'enquête suite à une plainte déposée par un ex-sénateur de gauche. Meloni reproche à la CPI son manque de réactivité dans l'émission du mandat d'arrêt, permettant à Najim de voyager à travers l'Europe sans être appréhendé plus tôt. Cette affaire a suscité des réactions de la Mission de l'ONU en Libye, soulignant la gravité des crimes reprochés à Najim et réclamant son arrestation aux autorités libyennes. Alors que les tensions persistent, Meloni maintient sa position et dénonce ce qu'elle considère comme une manipulation de la situation par ses opposants. Les implications politiques et judiciaires autour de cette affaire complexe placent Giorgia Meloni et son gouvernement sous les feux des projecteurs, mettant en lumière les enjeux liés à la coopération internationale en matière de justice pénale.
