"La droite ne garantit pas son soutien automatique au budget"
Le Sénat a récemment adopté une version modifiée du projet de loi de finances pour l'année 2025, mais les discussions se poursuivent en commission mixte paritaire. Cette étape cruciale, prévue pour le 30 janvier, verra quatorze parlementaires tenter de trouver un terrain d'entente entre les différentes sensibilités politiques des deux chambres. Le gouvernement devra ensuite choisir entre soumettre ce texte modifié au vote des députés ou utiliser l'article 49.3 de la Constitution pour apporter des modifications de dernière minute. Jean-Didier Berger, député des Hauts-de-Seine et chef de file du groupe Droite républicaine sur les finances publiques, se dit prêt à faire des concessions aux socialistes, à condition qu'elles ne remettent pas en cause la réduction des dépenses publiques. Les Républicains défendent principalement une baisse des dépenses publiques en France sans augmenter la pression fiscale. Ils soulignent que le pays serait mieux classé s'il pouvait réduire le déficit public sans recourir à des augmentations d'impôts. La question essentielle demeure donc : quelles orientations budgétaires les Républicains défendent-ils ? Pour eux, l'objectif est clair : réduire les dépenses publiques tout en évitant toute augmentation d'impôts, dans une démarche visant à assainir les finances de l'État.
