"Christian Estrosi lance une souscription pour sauver la statue de Jeanne d'Arc à Nice"

Une controverse a éclaté autour de la statue de Jeanne d'Arc à Nice après que le tribunal administratif a annulé le contrat liant la Régie Parcs d'Azur à son créateur, obligeant ainsi le démontage de l'œuvre. En réponse, Christian Estrosi, maire de Nice, a pris l'initiative de lancer une souscription populaire pour sauver la statue. Le contrat entre la Régie Parcs d'Azur et l'atelier Missor, en charge de la conception de la statue, a été jugé non conforme aux règles d'attribution des marchés publics. Malgré la décision du tribunal administratif, Christian Estrosi refuse de voir la statue démontée et appelle à soutenir financièrement sa préservation. La mairie de Nice avait choisi l'atelier Missor pour réaliser la statue en bronze de Jeanne d'Arc, sans passer par un appel d'offres dans le cadre du "1% artistique". Cette méthode a été considérée comme une violation des règles de mise en concurrence. La décision du tribunal administratif contraint donc à démonter la statue, mais la Régie des Parcs Azur conteste cette décision. Christian Estrosi, quant à lui, se défend face aux critiques en affirmant qu'il ne cédera pas à ceux qui remettent en question le patrimoine national français. La souscription populaire lancée par Christian Estrosi vise à collecter des fonds pour maintenir la statue en place malgré les difficultés juridiques rencontrées. Il invite ainsi la population à se mobiliser pour préserver cette œuvre représentant une figure historique et emblématique de la France. La controverse entourant la statue de Jeanne d'Arc à Nice attire l'attention sur les enjeux liés à la commande publique artistique et à la protection du patrimoine culturel.