"La célèbre Bymounamour condamnée à payer 50 000 euros par la DGCCRF"
L'influenceuse Bymounamour, de son vrai nom Hadja Diaby, a été sanctionnée par la DGCCRF pour des manquements préjudiciables envers les consommateurs. La principale raison de cette amende de 50 000 euros est l'absence d'informations claires dans les mentions légales de son site de vente de produits de beauté et de prêt-à-porter. La DGCCRF reproche à Hadja Diaby de ne pas avoir fourni de manière explicite les informations nécessaires concernant le droit de rétractation avant tout achat en ligne, de ne pas avoir indiqué les coordonnées des médiateurs dont elle dépend, et de ne pas avoir informé les consommateurs de la possibilité de s'inscrire sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique. Par le passé, l'influenceuse avait déjà été accusée par des clients de ne pas livrer les produits commandés et certains d'entre eux avaient signalé des effets indésirables après utilisation des produits. Cette affaire s'inscrit dans un contexte où les autorités de régulation intensifient leurs contrôles sur les pratiques des influenceurs. La DGCCRF a ainsi adopté une politique de transparence en dévoilant publiquement les noms des personnalités mises en cause, pratique connue sous le nom de "name & shame". Hadja Diaby n'est pas la seule à être confrontée à des problèmes avec la DGCCRF, d'autres influenceurs ont également été visés pour des pratiques illégales parmi lesquels Le Paris d'Alexis, Capucine Anav, Julien Bert, Illan Castronovo, Mélanie Orlenko et Gulfer Taskiran. Tous ont été pointés du doigt pour des pratiques commerciales trompeuses. Ces actions visent à renforcer la transparence et la protection des consommateurs face aux abus des influenceurs.
