"Comment Tesla sauve les constructeurs automobiles de l'amende CO2 en 2025"
Pour éviter de lourdes amendes liées aux normes d'émissions de CO2 renforcées en 2025 en Europe, le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Alfa Romeo), Toyota, Ford, Mazda et Subaru se tournent vers Tesla. Ces constructeurs achètent des crédits d'émissions à Tesla, car ils risquent jusqu'à 15 milliards d'euros d'amendes sur plusieurs années. Avec le règlement CAFE, ils doivent vendre environ une voiture électrique pour chaque quatre modèles vendus. Face à des ventes d'électriques qui progressent moins vite que prévu notamment en 2024, former des groupements avec des constructeurs électriques comme Tesla pour acheter des crédits d'émissions devient crucial. Stellantis, Toyota, Ford, Mazda et Subaru, représentant ensemble près de 30% du marché européen des voitures neuves, ont officialisé leur intention d'acheter des crédits d'émissions de CO2 à Tesla pour l'année 2025. En participant à ces regroupements, les constructeurs comme Stellantis peuvent respecter les objectifs d'émissions de CO2 pour 2025 tout en concentrant leurs ressources sur le développement de technologies à faibles émissions. Cette stratégie décriée par certains constructeurs qui préféreraient une révision à la baisse des normes européennes a déjà été adoptée par d'autres comme Jaguar ou Honda. Le règlement CAFE a évolué depuis le 1er janvier 2025, imposant en moyenne des émissions de 93,6 grammes de CO2 par kilomètre. Cette nouvelle norme pousse les constructeurs à s'adapter en produisant des véhicules moins polluants. Les constructeurs doivent être créatifs pour atteindre ces objectifs, d'où le recours à l'achat de crédits d'émissions auprès de constructeurs électriques comme Tesla. Cette démarche leur permet de réduire leur impact environnemental tout en évitant de lourdes sanctions pécuniaires.
