"Scandale chez BYD au Brésil : des travailleurs chinois dans des conditions proches de l'esclavage moderne"

Les autorités brésiliennes ont suspendu les activités sur une partie du chantier de construction d'une usine de voitures électriques BYD, car plus de 160 ouvriers chinois y étaient soupçonnés de travailler dans des conditions assimilables à de l'esclavage moderne. La filiale brésilienne de BYD a rompu immédiatement son contrat avec l'entreprise de construction responsable des travaux après la découverte de ces conditions dégradantes. Les ouvriers chinois, hébergés sur place, étaient confrontés à des conditions de travail précaires, avec un seul cabinet de toilette pour 31 personnes, une exposition intense au soleil et des signes de problèmes de peau. De plus, leurs passeports leur auraient été confisqués, et une grande partie de leur salaire retenue en monnaie chinoise. Une intervention du Ministère public du Travail (MPT) de Bahia a permis de "secourir" ces ouvriers et de suspendre les activités sur le chantier. Des mesures doivent être prises pour améliorer les conditions de logement et régulariser les infractions constatées. BYD a assuré avoir transféré les travailleurs dans des hôtels locaux. Les ambassades et consulats chinois au Brésil sont en contact avec les autorités brésiliennes pour suivre la situation. La Chine a souligné l'importance de protéger les droits des travailleurs et demande aux entreprises chinoises d'opérer conformément à la législation en vigueur.

"Scandale chez BYD au Brésil : des travailleurs chinois dans des conditions proches de l'esclavage moderne"
Publié le 26/12/2024 06:31 - Source Article & Image: Bfmtv.com