"Révélations sur le boom de l'or en Côte d'Ivoire : enquête-choc"

Entre le Bélier et le Goh-Djiboua, la ruée vers l'or transforme des villages entiers en centres économiques florissants. L'orpaillage, une activité ancestrale, est redevenue populaire dans la région ces dernières décennies, attirant des milliers de chercheurs d'or. Ces derniers utilisent diverses méthodes d'extraction, allant de l'exploitation des cours d'eau à la méthode du filon, impliquant des creuseurs qui bravent des conditions périlleuses pour espérer s'enrichir. Malheureusement, cette activité illégale entrave les revenus de l'État ivoirien, avec une production non déclarée estimée à des dizaines de tonnes d'or chaque année. Face à ce phénomène, les autorités ivoiriennes cherchent à réguler l'exploitation aurifère en délivrant des permis artisanaux et semi-industriels. Cependant, ces efforts se heurtent souvent à la réalité des conditions de travail précaires et des atteintes à l'environnement persistantes. Parallèlement, des projets de mines industrielles se développent, suscitant autant d'espoirs que de craintes parmi les populations locales. La société canadienne Allied Gold, par exemple, opère dans la région de Goh-Djiboua, avec des mesures de sécurité strictes mais aussi des conséquences sociales et environnementales problématiques. Malgré les défis et les contradictions qui entourent l'industrie aurifère en Côte d'Ivoire, l'or reste un moteur économique majeur pour de nombreuses communautés, même si son exploitation soulève des questions cruciales en termes de développement durable et de justice sociale. Cette plongée dans l'univers de l'or révèle ainsi les enjeux complexes liés à cette précieuse ressource et appelle à une réflexion sur les formes d'exploitation les plus responsables et équitables possibles.