Les écologistes parisiens défient LVMH en justice pour une façade controversée
Les écologistes parisiens sont prêts à passer à l'action contre le géant du luxe LVMH. Leur bataille concerne une structure métallique ornant la façade d'un immeuble en rénovation, situé sur l'avenue des Champs-Elysées. Alors que la mairie considère cette installation comme une "enseigne temporaire", les écologistes y voient une forme de publicité déguisée pour la marque Louis Vuitton, appartenant au groupe LVMH. Face au manque de réponse de la municipalité, les élus écologistes ont décidé de saisir le tribunal administratif pour excès de pouvoir. Ils contestent le caractère temporaire de la structure, prévue de perdurer jusqu'en 2027, et dénoncent une tentative d'attirer l'attention sur la marque plutôt que sur le projet de rénovation. Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de tensions entre la majorité socialiste et les écologistes, mettant en lumière l'emprise de LVMH sur la capitale et les opérations controversées de privatisation de l'espace public. En réponse aux critiques, la mairie défend l'aspect non publicitaire de la structure, soutenue par les autorisations des architectes des bâtiments de France. L'argument financier, avancé par certains élus, est contesté par les écologistes, soulignant les retombées commerciales bénéficiant à LVMH. Cette affaire devrait nourrir les débats politiques à venir, les écologistes annonçant que la publicité et la marchandisation de l'espace public seront des sujets clés pour la campagne de 2026.
