"Scandale sur le tournage de la comédie controversée avec une inversion de genre"

Dans les coulisses de la comédie française "Si j'étais un homme", la réalisatrice Audrey Dana raconte les obstacles rencontrés lors du tournage. De multiples incidents ont perturbé le projet, notamment des changements de casting, des conflits avec des techniciens et une pression des producteurs pour suivre un schéma commercial. Le film, où une femme se réveille avec un pénis, a été critiqué pour sa potentielle transphobie. Malgré une inspiration initiale poétique, le scénario a dévié vers le burlesque, décevant la réalisatrice qui visait la subtilité. Le tournage a été marqué par des tensions, notamment avec un chef opérateur misogyne, et des difficultés de communication avec l'équipe. Audrey Dana regrette la direction artistique du film, sa propre interprétation ainsi que la gestion des costumes. La sortie en salle de "Si j'étais un homme" a été un échec, confirmant une incompréhension du public ciblé. Le marketing, initialement axé sur le public de Christian Clavier, n'a pas su attirer le bon auditoire. Le film a également été accusé de transphobie, ce que la réalisatrice conteste, reconnaissant tout de même des erreurs dans la communication entourant le film. Malgré ces critiques, Audrey Dana affirme avoir reçu le soutien de ses amis trans et avoir appris de cette expérience. 7 ans plus tard, le film connaît un regain de popularité sur Netflix, suscitant des réactions positives des spectateurs découvrant l'histoire pour la première fois.