Orques de Marineland : Pourquoi la France refuse leur transfert vers le Japon

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a justifié son opposition au transfert des deux dernières orques du parc aquatique Marineland vers le Japon. Elle a mentionné le manque de réglementation sur le bien-être animal au Japon par rapport à d'autres pays comme l'Espagne. Le parc Marineland, situé sur la Côte d'Azur, doit se séparer de ses orques d'ici le 1er décembre 2026, suite à l'interdiction de leur détention en 2021. Une demande de transfert vers le parc de Kobe, au Japon, a été formulée, mais la ministre s'y oppose. Elle a souligné que d'autres parcs respectant les normes européennes, comme celui de Tenerife aux Canaries, pourraient être des alternatives préférables. Des associations de défense des animaux ont également plaidé pour un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, rejetant l'option japonaise. Actuellement, Marineland détient encore deux orques, Wikie et son fils Keijo, nés en captivité. Malgré la mort de deux orques l'année précédente, le parc cherche des solutions conformes à la loi pour leurs deux survivants. La controverse sur le transfert des cétacés souligne les enjeux du bien-être animal et de leur captivité dans les parcs aquatiques.