"Scandale en Nouvelle-Calédonie : chute du gouvernement après la démission de Calédonie ensemble"

Après plusieurs semaines de tensions politiques, le mouvement Calédonie ensemble a démissionné du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie, entraînant la chute de l'exécutif local. Les dissensions politiques ont été causées par des désaccords profonds concernant la gestion de la crise économique et sociale dans le pays, aggravée par les événements violents du 13 mai. Le parti loyaliste Calédonie ensemble a dénoncé le manque de solidarité entre les institutions politiques, pointant du doigt une gouvernance de plus en plus autonome par rapport au Congrès de Nouvelle-Calédonie. La crise a culminé avec des désaccords sur un plan de sauvegarde financière et le report des élections provinciales, provoquant des réactions hostiles de plusieurs groupes politiques. La démission collective de Calédonie ensemble et de membres du gouvernement a entraîné la nécessité de former un nouvel exécutif, laissant le président indépendantiste Louis Mapou en charge des affaires courantes. La lettre de démission adressée au président du gouvernement a également critiqué des décisions financières radicales prises sans consultation préalable, dépassant les compétences de l'exécutif selon l'Accord de Nouméa et la loi organique. Pour le moment, aucune réaction officielle n'a été donnée par Calédonie ensemble ou le président du gouvernement. Cette crise politique intervient dans un contexte déjà tendu en Nouvelle-Calédonie, marqué par des perturbations sociales et des affrontements liés à des réformes électorales controversées. L'avenir politique de l'archipel français du Pacifique sud reste incertain, avec des enjeux économiques, sociaux et identitaires importants à résoudre.