"Les syndicats inquiets de la nomination d'Elisabeth Borne à l'Education : quel avenir pour l'enseignement en France ?"

Les syndicats de l'éducation expriment des inquiétudes suite à la nomination d'Elisabeth Borne comme ministre de l'Education nationale. Ils critiquent son utilisation récurrente de l'article 49.3 lorsqu'elle était à Matignon et mettent en garde contre le manque de soutien initial à son égard. Malgré cela, certains estiment que son expérience en tant qu'ancienne Première ministre lui confère un poids politique certain et lui permettra d'influencer les débats et les négociations au sein du ministère. Les syndicats demandent à Elisabeth Borne de reconsidérer les suppressions de postes prévues et de revenir sur la réforme du "choc des savoirs". Par ailleurs, la reprise de l'enseignement à Mayotte après le passage du cyclone Chido est identifiée comme une priorité. Dans le domaine de l'enseignement supérieur, la nomination de Philippe Baptiste en tant que ministre délégué chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche suscite également des réserves. Les syndicats soulignent le déséquilibre budgétaire actuel et expriment des inquiétudes quant à la continuité des politiques antérieures. En résumé, l'arrivée d'Elisabeth Borne et de Philippe Baptiste à la tête des ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur soulève des interrogations quant à l'avenir de l'enseignement en France.