"Révélations choquantes : le massacre de plus de 200 personnes en Haïti dénoncé par l'ONU"

Un rapport de l'ONU publié le 23 décembre met en lumière un terrible massacre survenu à Haïti, où plus de 200 personnes ont été tuées entre le 6 et le 11 décembre. Ce massacre a été orchestré par un chef de gang, Micanor Altes, du gang de Wharf Jérémie, qui a lancé une véritable "chasse à l'homme brutale" dans la capitale, Port-au-Prince. Les victimes, majoritairement des personnes âgées accusées de pratiquer le vaudou, ont été sorties de force de leur domicile pour être exécutées. Le vaudou, d'origine africaine et pilier de la culture haïtienne, a été interdit pendant l'occupation coloniale française et n'a été reconnu comme une religion officielle qu'en 2003. Les violences perpétrées par les gangs, qui contrôlent une grande partie de Port-au-Prince, se sont intensifiées depuis février, avec des attaques coordonnées pour renverser le Premier ministre de l'époque. La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel Salvador, appelle à une enquête approfondie sur ces crimes abominables et à punir les coupables, soulignant que ces actes visent les populations les plus vulnérables. Les tensions et les violences dans le pays ont conduit à la mort de plus de 5 350 personnes et blessé plus de 2 155 autres depuis le début de l'année. Cet épisode brutal met en lumière la fragilité de la situation en Haïti, confrontée à des problèmes de violence, de pauvreté et d'instabilité politique. Il souligne également la nécessité d'une action urgente pour protéger les droits fondamentaux des citoyens haïtiens et garantir la sécurité de tous.