"Le géant BASF se déleste d'une activité en difficulté : allons-nous vers un renouveau?"

BASF, le leader mondial de l'industrie chimique, poursuit sa restructuration en vendant une unité d'additifs alimentaires à Louis Dreyfus Company (LDC). Cette cession s'inscrit dans une démarche visant à optimiser le portefeuille de l'entreprise et à se concentrer sur ses activités principales. En effet, BASF a récemment annoncé une réorientation majeure de ses activités, entraînant des ajustements stratégiques et potentielles fermetures d'installations. La transaction, dont le montant n'a pas été divulgué, inclut la cession d'un site de production en Allemagne, à Illertissen, ainsi que le transfert de 300 employés à LDC. Les produits vendus comprennent des ingrédients pour l'alimentation humaine tels que des émulsifiants alimentaires, des poudres grasses et des huiles oméga-3. En parallèle, BASF souhaite renforcer sa production de vitamines, caroténoïdes et enzymes pour l'alimentation animale. La crise provoquée par le conflit en Ukraine en février 2022, qui a perturbé les approvisionnements en gaz russe bon marché alimentant l'industrie chimique allemande, a fortement affecté BASF. Face à cette situation, l'entreprise a dévoilé plusieurs plans de restructuration, entraînant des suppressions de postes, notamment à son site emblématique de Ludwigshafen. Cette restructuration s'inscrit dans un contexte plus large en Allemagne, marqué par des annonces de restructurations dans divers secteurs, tel que l'automobile avec Volkswagen projetant des suppressions d'emploi et une délocalisation de sa production. Cette cession d'activité s'inscrit donc dans une stratégie plus ample de BASF pour faire face aux défis actuels et se positionner de manière plus compétitive sur le marché mondial de la chimie.