"Révolution en Syrie: toutes les armes sous le contrôle de l'État, le nouveau dirigeant affirme"
Le nouveau dirigeant islamiste de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a annoncé que toutes les armes du pays seront placées sous le contrôle de l'État. Cette déclaration a été faite lors de la visite à Damas du ministre turc des Affaires étrangères, qui a appelé à la levée des sanctions contre la Syrie. Ahmad al-Chareh, chef du groupe radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a précisé que les factions armées se dissoudraient pour intégrer l'armée après consultation avec les responsables militaires. Il a souligné l'importance de ne pas permettre que les armes échappent au contrôle de l'État, que ce soit des factions révolutionnaires ou des groupes présents dans la zone des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes. Le nouveau pouvoir syrien est soutenu par la Turquie, bien que cette dernière considère les FDS comme une menace en raison de leur lien présumé avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ahmad al-Chareh a insisté sur la coexistence pacifique des différentes communautés en Syrie, tout en protégeant les minorités des conflits sectaires. De son côté, le ministre turc des Affaires étrangères a souligné l'importance de lever les sanctions contre la Syrie pour permettre la reconstruction du pays et le retour des personnes déplacées. Enfin, il a été mentionné que la victoire de la chute de Bachar al-Assad appartient au peuple syrien, sans ingérence extérieure. La Turquie a rejeté les propos de Donald Trump sur la situation en Syrie, affirmant que cette victoire n'était pas dirigée contre Ankara. Les relations entre la Turquie, les États-Unis et les acteurs locaux en Syrie restent complexes et sujettes à des tensions géopolitiques.
