"Drame à Mayotte : l'aide se fait attendre une semaine après le cyclone Chido"
Une semaine après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte, les habitants continuent de souffrir de la soif et de la faim, alors que l'aide humanitaire tarde à arriver. Malgré le retour partiel de l'eau potable à Mamoudzou, la capitale de l'archipel, la distribution de l'aide se fait au compte-gouttes, laissant les Mahorais impatients. Les habitants font la queue aux distributeurs de billets et aux supermarchés qui réouvrent progressivement, tandis que certaines stations-service reprennent leur activité. Emmanuel Macron, présent sur place, a promis une connexion partielle à l'eau pour certains foyers dès le lendemain de sa visite. Cependant, le président a souligné que Mayotte ne retrouvera pas une situation normale avant plusieurs mois. Le bilan du cyclone s'élève à 35 morts et 2 500 blessés à Mayotte, avec des chiffres similaires au Mozambique. Des organisations humanitaires comme l'ONG Acted s'efforcent d'acheminer des tentes pour héberger les personnes déplacées par la catastrophe. Les habitants, confrontés à des conditions de vie précaires, essaient de retrouver une certaine normalité : laver son linge, se nourrir avec des moyens limités et reconstruire des habitations détruites. Malgré la situation difficile, la population de Mayotte fait preuve de résilience et de solidarité. Le gouvernement français prévoit de reconstruire Mayotte dans un délai de deux ans, en mettant fin aux bidonvilles et en offrant des logements dignes aux habitants. La population, composée en partie de personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, espère voir la situation s'améliorer rapidement. Toutefois, les défis restent nombreux, notamment en termes d'accès à l'eau potable, de sécurité alimentaire et de reconstruction des infrastructures.
