Les États-Unis s'opposent à la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Les États-Unis ont exprimé leur opposition à la libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais propalestinien emprisonné en France depuis 40 ans. Condamné en 1987 pour complicité d'assassinat de deux diplomates israélien et américain à Paris, Abdallah est considéré comme le plus vieux prisonnier politique d'Europe par ses soutiens. Malgré plusieurs demandes de libération, il n'a pas encore obtenu sa liberté. La justice française a récemment accepté sa libération sous conditions, notamment un retour au Liban. Cette décision a été contestée par les États-Unis, craignant un risque de troubles à l'ordre public en cas de libération de Abdallah. Selon eux, son retour au Liban constituerait une menace, malgré qu'il n'ait pas été impliqué dans des actes violents depuis 1984. L'audience devant la cour d'appel de Paris a déjà eu lieu, et la décision finale est attendue pour le 20 février. Les États-Unis ont argumenté, via un courrier, que la libération de Abdallah pourrait entraîner des dangers pour leurs représentants diplomatiques. Les avocats et les soutiens du militant dénoncent une ingérence américaine dans le système judiciaire français. Ils affirment que Abdallah et son mouvement ne représentent plus de menace. La décision finale quant à sa libération conditionnelle sera cruciale pour l'avenir de Georges Ibrahim Abdallah.
