"Scandale : Renault sabote la reprise de la Fonderie de Bretagne, 350 emplois en péril"
La Fonderie de Bretagne, située à Caudan (Morbihan) et employant 350 personnes, a annoncé l'échec des négociations pour sa reprise par le fonds Private Assets. L'usine, spécialisée dans la production de pièces automobiles, a accusé Renault d'avoir fait capoter l'accord en refusant de s'engager sur un volume de commandes. Cette décision compromet sérieusement l'avenir de l'entreprise et met en péril des centaines d'emplois. Renault avait vendu la Fonderie de Bretagne au fonds Callista Private Equity en 2022, restant son principal client. Les négociations avec Private Assets visant la reprise ont été entamées en juillet, mais ont échoué faute d'engagement ferme de la part de Renault quant aux volumes de commandes pour les années à venir. La direction de la Fonderie de Bretagne dénonce le cynisme de Renault, accusé de privilégier la délocalisation de sa production en Espagne et en Roumanie au détriment des emplois en France. Cette décision a suscité une vague d'indignation, avec des appels à l'intervention du président Emmanuel Macron pour sauver les emplois menacés. La secrétaire générale de la CGT dénonce le comportement de Renault qualifié de "voyou" et souligne l'importance de la diversification économique pour maintenir l'emploi en France. Malgré les soutiens financiers de l'État et des collectivités, Renault persiste dans son refus d'apporter une visibilité sur les commandes à venir, compromettant ainsi tout projet de reprise industrielle. Cette situation met en lumière les enjeux liés à la relocalisation des activités industrielles et à la responsabilité sociale des entreprises. L'avenir des salariés de la Fonderie de Bretagne reste incertain face à la fermeture imminente de l'usine, orchestrée par Renault. Une situation alarmante qui soulève des questions sur les politiques économiques et industrielles en France.
