"Renault fait des cadres travailler plus pour une meilleure couverture santé"
En échange de la suppression de trois jours de congés annuels et d'une réduction du télétravail pour les cadres, Renault a signé un accord visant à augmenter leur productivité. L'accord vise également à améliorer la couverture santé des employés et à mettre en place des mesures pour organiser la fin de leur carrière. Ce nouvel accord, valable de 2025 à 2027, prévoit un dispositif permettant de maintenir les rémunérations à 100% en cas d'activité partielle. Les usines françaises de Renault avaient déjà bénéficié d'efforts dans le précédent accord, ce sont cette fois les cadres, principalement basés en Île-de-France, qui sont concernés. La CFE-CGC et la CFDT ont accepté de signer l'accord, tandis que la CGT l'a refusé. Renault se prépare ainsi à la transformation du secteur de l'automobile, en mettant en place une "boîte à outils" pour s'adapter rapidement. Cette évolution intervient dans un contexte où l'industrie automobile européenne doit faire face à des suppressions d'emplois et à la concurrence chinoise et américaine dans le domaine des véhicules électriques. La boîte à outils de Renault propose des processus de formation, de mobilité et des réductions d'effectifs si nécessaires, le tout en collaboration avec les syndicats.
