"Scandale au procès des viols de Mazan : des peines jugées trop légères par les proches des victimes"
Les verdicts rendus dans le cadre du procès des viols de Mazan ont suscité la colère et la déception chez les enfants de Gisèle Pelicot et les militantes féministes. Alors que Dominique Pelicot a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de deux tiers, ses cinquante coaccusés ont écopé de peines allant de trois à quinze ans de prison. Les réquisitions initiales du ministère public prévoyaient des peines plus sévères, avec un total de 652 années de prison demandées. Cette disparité entre les peines prononcées et celles requises a indigné les parties civiles et les associations féministes présentes lors du procès. Les proches des victimes ont exprimé leur déception devant des peines jugées trop légères, estimant qu'elles ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits. Les collectifs féministes ont également fait part de leur colère, déplorant une justice qu'ils jugent complice. Malgré la reconnaissance de la culpabilité des accusés pour viol ou tentative de viol aggravés, le sentiment d'incompréhension persiste quant aux peines prononcées en dessous des réquisitions. La minimisation des peines pourrait s'expliquer par la volonté d'éviter des appels en prononçant des sanctions moins sévères. Certains des accusés, dont certains ont été remis en liberté, pourraient envisager un appel de la décision. La réflexion est également en cours du côté du parquet, qui pourrait décider de contester les peines considérées comme clémentes. Cette affaire emblématique met en lumière les enjeux de la justice face à des crimes aussi graves, soulevant des questionnements sur la sévérité des peines infligées aux agresseurs. Les réactions indignées des parties civiles et des associations témoignent d'une attente de justice exemplaire pour les victimes de violences sexuelles.
