Des soignants s'opposent au protocole de la Haute Autorité de santé sur les mineurs en questionnement de genre
Un groupe de professionnels de la santé exprime son désaccord avec l'approche transaffirmative du projet de recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) concernant les mineurs en questionnement de genre. Ce manifeste fait suite à la divulgation d'un projet confidentiel de la HAS sur le « Parcours de transition des personnes trans » par Le Figaro en décembre 2024. Les signataires critiquent le positionnement de la HAS, qui semble trop aligné sur les revendications des associations transactivistes, et soulignent des inquiétudes concernant l'utilisation des ressources médicales pour des traitements remboursés par la Sécurité sociale pour des personnes considérées non-malades. Le texte met en lumière des discordances entre les recommandations de la HAS et les directives de l'Organisation mondiale de la santé sur les traitements pour les mineurs. De plus, il évoque des scandales récents liés aux recommandations de la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), sur lesquelles la HAS semble se baser. Les signataires du manifeste appellent à une révision du groupe d'experts de la HAS en raison de possibles conflits d'intérêts, exigent une prise en charge psychologique privilégiée pour les mineurs en questionnement de genre et demandent que les jeunes de 16 à 18 ans ne soient pas considérés comme des majeurs. Ils appellent également à une reconnaissance de l'angoisse de sexuation pubertaire comme alternative au diagnostic de « dysphorie de genre ». Enfin, le manifeste souligne l'importance de prendre en compte les études internationales sur les transitions des jeunes et de protéger les parents contre la menace de retrait de l'autorité parentale s'ils s'opposent à la transition médicale de leur enfant.
