"Biden prend une décision choc sur la peine de mort aux États-Unis"
La fin du mandat de Donald Trump a été marquée par une série d'exécutions capitales dans les prisons fédérales américaines, suscitant l'inquiétude de divers acteurs de la société. En réponse, des appels ont été lancés en direction de Joe Biden pour qu'il adresse des grâces présidentielles aux 40 condamnés à mort avant son départ de la Maison-Blanche. En tant que catholique, Biden se retrouve face à un dilemme cornélien, devant décider de manière individuelle ou collective sur ces grâces. Certains des condamnés notables incluent Dylann Roof, responsable d'une tuerie raciste à Charleston, Djokhar Tsarnaev, impliqué dans l'attentat de Boston, et Robert Bowers, auteur d'une attaque antisémite à Pittsburgh. La question de la peine de mort aux États-Unis est complexe en raison des spécificités du système fédéral et de l'indépendance des États envers Washington. Bien que les exécutions fédérales soient limitées, de nombreux condamnés attendent dans les couloirs de la mort à l'échelle des États. Malgré les moratoires sur les exécutions dans plusieurs États, neuf États maintiennent la peine de mort, la plupart étant des États du Sud. Donald Trump avait réintroduit les exécutions fédérales lors de son mandat, marquant son soutien affirmé à la peine de mort.
