"Scandale mondial : la Coupe du monde 2030 sur trois continents, un désastre écologique en préparation"

L'Arabie saoudite a remporté l'organisation de la Coupe du monde 2034, confirmant ainsi sa pratique du "sportwashing". Quant à la Coupe du monde 2030, co-organisée par l'Espagne, le Maroc et le Portugal avec des matchs en Amérique du Sud, elle soulève de vives critiques pour son impact écologique. Michaël Ferrisi, fondateur d'Ecolosport, déplore le manque de considération pour l'environnement dans ces décisions. Il souligne que les déplacements sont la principale source d'émissions de CO2 et que des changements sont nécessaires pour limiter l'impact du changement climatique. La FIFA semble ignorer ces enjeux, privilégiant les considérations politiques et financières. L'attribution de la Coupe du monde à des pays comme le Maroc ou l'Arabie saoudite soulève également des questions sur l'utilisation des ressources et le bien-être des populations locales. Le projet "The Line" en Arabie saoudite est critiqué pour son impact environnemental désastreux. Comparativement, l'UEFA semble mieux gérer ces problématiques que la FIFA. La prochaine Coupe du monde des clubs aux États-Unis et la nouvelle formule de la Ligue des champions sont également pointées du doigt pour leur impact écologique accru. Il est devenu impératif pour les instances sportives de prendre en compte les enjeux environnementaux pour assurer un avenir plus durable au sport international.