Le PS révèle les conditions de non-censure uniquement pour un Premier ministre de gauche
Mardi 10 décembre, lors d'une réunion à l'Élysée, les partis de gauche ont proposé un accord de non-censure pour résoudre la situation politique. Cet accord implique que le futur Premier ministre s'engage à ne pas utiliser l'article 49.3 de la Constitution, s'engageant ainsi à rechercher des majorités à l'Assemblée nationale. En échange, les oppositions promettent de ne pas renverser le gouvernement. Cependant, un membre du Parti Socialiste a précisé que cette proposition ne s’applique que si un Premier ministre de gauche est nommé à Matignon. Cette clarification était nécessaire car certains estimaient que l'accord pouvait concerner un Premier ministre d'une autre sensibilité politique, ce qui, selon eux, affaiblirait l'opposition. Il a également été rappelé que François Bayrou, bien qu'envisagé pour le poste de Premier ministre, n'entre pas dans le cadre de cet accord. Cette déclaration vise à exclure Bayrou de la possibilité de bénéficier de la non-censure même s'il renonce à utiliser l'article 49.3. De son côté, Olivier Faure, le chef du PS, a affirmé que Bayrou ne pouvait pas devenir le prochain chef de gouvernement. Par ailleurs, La France insoumise a averti que toute nomination de quelqu'un en dehors des partis de gauche entraînerait une motion de censure. En résumé, l’accord de non-censure discuté entre les partis de gauche ne s’appliquerait que pour un Premier ministre issu de leur camp politique et non pour François Bayrou ou tout autre candidat extérieur.
