Le scandale du décret sur les feux arrière de vélo : quand les autorités abusent de leur pouvoir
Un décret signé par le Premier ministre et cinq ministres interdit désormais l'utilisation des feux arrière clignotants sur les vélos en France. Cette réglementation, en vigueur depuis le 27 novembre, impose une amende de 11 euros aux contrevenants. En plus de cette interdiction, le décret stipule que les cyclistes peuvent dorénavant porter des éclairages sur eux, une pratique jusqu'alors non réglementée. De plus, les cyclistes ne pourront plus rouler à plus de deux de front sur la chaussée et devront se mettre en file simple lorsque les conditions de la circulation l'exigent. Cette décision soulève des questionnements sur le sens des priorités du gouvernement, qui semble concentrer ses efforts sur des sujets mineurs au détriment des enjeux majeurs tels que la dette, la guerre, le travail ou le chômage. Cette accumulation de normes et de réglementations inutiles témoigne d'une machine bureaucratique parfaitement huilée, tandis que la sphère politique semble en panne d'ambition et d'action. Le chroniqueur Clément Pétreault dénonce cette obsession réglementaire qui éloigne l'État des véritables enjeux de société. En effet, alors que nos voisins européens simplifient leurs structures administratives, la France semble s'enfoncer dans une spirale normative absurde. Au final, cette focalisation sur des détails futiles risque d'amoindrir la crédibilité de l'État sur les questions essentielles.
