"Le réalisateur Christophe Ruggia face à une accusation d'agression sexuelle par l'actrice Adèle Haenel"
Lors du procès du réalisateur Christophe Ruggia, accusé par l'actrice Adèle Haenel d'agressions sexuelles lorsqu'elle était mineure, l'avocate de ce dernier a plaidé pour sa relaxe tandis que le parquet a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis. Les audiences ont mis en lumière des propos confus et désagréables de la part du réalisateur, ainsi que des témoignages inquiétants émanant de plusieurs adultes présents sur les tournages. L'avocate de la plaignante a souligné le malaise provoqué par le comportement de Ruggia et a mis en avant l'impact psychologique sur Haenel. La procureure a insisté sur la nécessité de pointer les responsabilités des adultes pour ne pas avoir agi face à la situation. L'avocate de la défense a argumenté sur l'absence de preuves tangibles et sur une révision biaisée de l'histoire par suggestibilité. Le récit des évènements s'est précisément appuyé sur des témoignages et des souvenirs parfois contradictoires, mettant en lumière un contexte complexe mêlant admiration, manipulation et traumatisme chez la plaignante. La décision finale du tribunal est attendue pour le 3 février 2025.
