Scandale en Argentine : des rugbymen français accusés de viol échappent à la justice
Le dossier de l'affaire Jegou-Auradou prend une tournure inattendue en Argentine. Après plus de cinq mois de rebondissements, la justice argentine a décidé d'abandonner les charges qui pesaient sur les deux joueurs de rugby français, Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés de viol. L'affaire avait débuté le 12 juillet avec des accusations de viol aggravé portées par une femme argentine contre les deux sportifs. Après avoir été incarcérés puis placés en résidence surveillée, les deux hommes ont finalement été remis en liberté. Malgré trois demandes de non-lieu rejetées, la juge a finalement suivi les réquisitions du parquet et a officiellement prononcé un non-lieu. Les avocats des rugbymen se sont exprimés, affirmant l'innocence de leurs clients et dénonçant une manipulation médiatique préjudiciable. Analysant cette affaire, l'avocat de Hugo Auradou souligne le caractère mensonger des accusations et met en lumière des éléments fragilisant la parole de la plaignante. Il critique également le traitement médiatique et les préjugés entourant les affaires judiciaires de ce type. Selon lui, si l'affaire avait été instruite en France, les joueurs auraient été maltraités en raison d'une pression médiatique et sociale défavorable aux accusés. Il appelle à une réévaluation du traitement des affaires liées aux violences faites aux femmes, soulignant l'importance de respecter la présomption d'innocence. Cette affaire met en lumière les enjeux autour de la véracité des accusations et le besoin de préserver des principes juridiques fondamentaux. Elle soulève également la question de la fragilité de la parole des plaignants et la nécessité d'une justice équilibrée et impartiale. Malgré le soulagement des joueurs innocentés, l'affaire reste une illustration des défaillances du système judiciaire et médiatique dans la gestion des affaires sensibles.
