"Frustration croissante des femmes pour sauvegarder leurs ovocytes : la bataille contre la montre s'intensifie"
Depuis l'entrée en vigueur de la loi de bioéthique en août 2021, les femmes âgées de 29 à 37 ans peuvent bénéficier de l'autoconservation ovocytaire pour des raisons non médicales. Cette démarche, visant à préserver leur fertilité, est remboursée par la Sécurité sociale. Cependant, la demande sans cesse croissante pour cette procédure a engendré une situation de pénurie de places, laissant de nombreuses patientes comme Lise, une ingénieure parisienne de 32 ans, dans l'impasse. Incapables de décrocher un rendez-vous malgré leurs efforts répétés par téléphone, par mail ou en ligne, ces femmes se retrouvent confrontées à une véritable course contre la montre. Pour ces célibataires ou en couple rêvant de fonder une famille, l'inaccessibilité actuelle de cette opportunité constitue une source de stress et de déception.
