"Des logiciels espions anti-suicides dans les écoles américaines : Big Brother à l'école !"
Des entreprises aux États-Unis ont développé des outils de surveillance pour détecter les signes de comportements suicidaires chez les élèves en scannant ce qu'ils tapent sur leurs ordinateurs. Ces logiciels ont été largement utilisés pendant la pandémie de Covid lorsque les cours se sont déroulés en ligne. En cas de détection de risques de suicide ou d'automutilation, le personnel scolaire est alerté et peut prendre des mesures, allant jusqu'à l'intervention de la police si nécessaire. Bien que certains parents et membres du personnel reconnaissent l'efficacité de ces alertes, leur fiabilité reste incertaine, les données sur leur précision étant souvent gardées secrètes par les entreprises. En effet, ces systèmes peuvent générer des faux-positifs, entraînant parfois des interventions inutiles et stressantes pour les élèves et leur famille. Le manque de transparence entourant ces technologies soulève des questions sur la vie privée et l'éthique de la surveillance des élèves, avec des exemples d'erreurs telles que des interventions policières déclenchées par de simples poèmes écrits par des étudiants. Cette surveillance constante des élèves soulève des préoccupations quant à l'intrusion dans leur intimité et soulève des débats sur l'équilibre entre la protection des élèves et le respect de leur vie privée.
