"Révélations sur le contrôle du territoire en Syrie post-Assad : où se positionnent les différentes factions ?"

Depuis la chute de Bachar al-Assad, la Syrie est le théâtre de luttes intenses pour le contrôle du territoire. Les rebelles islamistes, notamment le groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTS) et ses alliés, ont progressé vers l'ouest du pays, prenant le contrôle de villes stratégiques telles qu'Alep, Hama, Homs et Damas. Cependant, la situation reste complexe avec la présence de diverses factions armées aux allégeances changeantes, ainsi que des ingérences étrangères notables de la part de la Russie, de l'Iran et de la Turquie. Les forces kurdes contrôlent une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie après la défaite de Daesh, ce qui provoque des tensions avec la Turquie. Cette dernière soutient des factions rebelles dans le nord-est du pays, aux confins des territoires contrôlés par HTS. Par ailleurs, la Russie maintient des bases militaires stratégiques en Syrie, tout comme les États-Unis avec leur base d'al-Tanf, près de la frontière irakienne et jordanienne. La présence résiduelle de Daesh en Syrie reste une menace, avec des combattants regroupés dans le désert de l'est du pays. Les États-Unis ont récemment mené des frappes aériennes contre plus de 75 cibles liées à l'organisation terroriste. Le groupe djihadiste affirme sa volonté de reconquérir des territoires et de libérer ses combattants détenus par les forces kurdes. Cette situation complexe de luttes de pouvoir et d'ingérences étrangères marque un nouveau chapitre incertain dans l'histoire tourmentée de la Syrie post-Assad, où le contrôle du territoire est l'objet de jeux d'alliances complexes et de rivalités persistantes.