"Révélation choc : 10 Français parmi les rebelles islamistes en Syrie !"

Plus de 100 ressortissants français se trouvaient dans la région d'Idleb, contrôlée par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) avant la chute de Bachar al-Assad. Selon une source proche du dossier, dix Français se seraient joints aux rangs du groupe HTS, impliqué dans l'offensive contre le régime syrien. Il reste incertain s'ils ont participé à la prise de grandes villes syriennes. Parmi les Français présents dans la zone d'Idleb, une trentaine serait affiliée à la faction dirigée par Abou Mohammed al-Joulani, le chef du HTS. Certains occupaient des postes clés, notamment dans le financement du mouvement. D'autre part, une cinquantaine de ressortissants seraient liés à la brigade d'Omar Omsen, un recruteur français important en Syrie. Les autorités françaises restent vigilantes face au risque terroriste potentiel, sans pour autant signaler une augmentation de l'inquiétude. Olivier Christen, procureur national antiterroriste, souligne que les tensions géopolitiques en Syrie peuvent impacter la "jihadosphère" en France. Il reste difficile d'évaluer l'impact de ces tensions sur la radicalisation violente des individus en France. Malgré la rupture déclarée entre HTS et Al-Qaïda en 2016, le groupe semble se focaliser sur la Syrie et s'éloigner du jihadisme international, d'après les analyses des experts.