"Le pompier Christian L. face aux accusations de viols à Mazan : entre corps et conscience"
Pendant plus de trois mois, le procès des viols de Mazan s'est déroulé au tribunal judiciaire d'Avignon, avec Dominique Pelicot comme principal accusé. Ce dernier est accusé d'avoir orchestré un réseau de violences sexuelles sous soumission chimique, impliquant le viol de sa femme Gisèle Pelicot par des inconnus recrutés en ligne. 50 coaccusés, principalement poursuivis pour "viol aggravé", ont également comparaissent devant la cour criminelle départementale du Vaucluse. Parmi eux, Christian L., un pompier de 56 ans, est détenu depuis 46 mois pour des accusations de "viol aggravé" et "détention d'images pédopornographiques". Christian L. affirme ne pas reconnaître les actes qui lui sont reprochés, évoquant une vie marquée par le service des autres et le libertinage. Il relate son arrivée chez les Pelicot à Mazan, où il suspecte d'avoir été drogué par Dominique Pelicot. Confronté aux preuves vidéo, il affirme qu'il reconnaît son corps mais nie l'intervention de son propre cerveau, alléguant un scénario monté à son insu. Il minimise également la détention d'images pédopornographiques, arguant d'une tentative de lutte contre ce fléau en voulant dénoncer les pédocriminels. Malgré les accusations et les preuves présentées, Christian L. nie toute implication dans les crimes qui lui sont reprochés, exprimant sa colère envers la presse et déplorant la perte de sa vie de famille. Le verdict de ce procès est attendu d'ici au 20 décembre.
