"Scandale aux viols de Mazan : la défense invoque le fiasco d’Outreau et dénonce la partialité de la justice"
Lors du procès des viols de Mazan, les avocats de la défense ont mis en avant l'impératif de rechercher la vérité judiciaire plutôt que de se fier à des présomptions hâtives. Dans cette affaire où une cinquantaine d'hommes sont accusés d'avoir violé Gisèle Pelicot sous l'influence de son ex-mari, de nombreux rebondissements ont conduit à des réquisitions de peines allant jusqu'à 15 ans de prison. Les avocats ont souligné les similitudes avec le fiasco d'Outreau et ont plaidé pour une approche objective de la culpabilité des accusés. Certains avocats ont mis en lumière le rôle manipulateur de Dominique Pelicot, accusé d'avoir orchestré les viols en droguant sa femme et en incitant d'autres hommes à participer. La question de l'intention criminelle a été débattue, certains accusés affirmant ne pas avoir conscience de l'état de Gisèle Pelicot lors des faits reprochés. Les avocats ont plaidé pour l'acquittement de leurs clients, soulignant l'absence d'éléments prouvant une volonté délibérée de commettre un viol. Le procès, devenu un symbole des violences faites aux femmes, a soulevé des réactions passionnées, notamment des militantes féministes réclamant des peines maximales pour les accusés. Les avocats ont mis en garde contre une justice expéditive, appelant la cour criminelle à se distancier des préjugés et à se concentrer sur les faits avérés. Le verdict est attendu pour le 20 décembre, clôturant un procès hors norme aux multiples facettes.
