colère de la gauche face à l'éventualité de François Bayrou à Matignon
La rumeur d'une possible nomination de François Bayrou à Matignon a suscité une vive réaction de la gauche politique. Des figures telles que Boris Vallaud, Marine Tondelier et Raphaël Glucksmann ont exprimé leur opposition à cette hypothèse, soulignant que Bayrou n'avait pas remporté les élections législatives et représentait la continuité politique d'Emmanuel Macron. Ils ont affirmé que la gauche refuserait de participer à un gouvernement dirigé par Bayrou ou un membre du bloc central ou de la droite. Vallaud a spécifiquement déclaré que sans Premier ministre de gauche, les ministres socialistes ne feraient pas partie du gouvernement. Certains ont suggéré la recherche d'une personnalité compatible avec la gauche, comme Laurent Berger, ancien leader de la CFDT. Raphaël Glucksmann a souligné l'importance d'aller au-delà du Parti socialiste pour rassembler également les communistes et les écologistes. Selon lui, le choix de Bayrou enverrait un message de continuité politique alors que les circonstances appellent à un changement. En résumé, l'éventualité de Bayrou à Matignon divise la classe politique française, avec une partie de la gauche refusant toute collaboration en cas de nomination venant du bloc central ou de la droite.
