Interdiction de quitter le pays pour le président sud-coréen visé par une enquête pour "rébellion"

Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, fait l'objet d'une enquête pour "rébellion" après sa tentative avortée de proclamation de la loi martiale il y a six jours. Le ministère de la Justice a décrété une interdiction de quitter le territoire à son encontre. Cette crise politique a entraîné des scènes de protestation dans le pays, avec des milliers de manifestations demandant la destitution du président. Malgré une motion de destitution soumise au Parlement, Yoon Suk Yeol a survécu à cette tentative de destitution grâce à un blocage du vote de son parti. Cependant, l'opposition a dénoncé ces manœuvres comme des actes anticonstitutionnels visant à maintenir le pouvoir. Des officiels du gouvernement, y compris l'ex-ministre de la Défense et le ministre de l'Intérieur en fonction lors de l'annonce de la loi martiale, sont également sous enquête pour "rébellion". Des interrogations et des interdictions de quitter le pays ont été placées sur plusieurs hauts responsables impliqués dans cette crise. Malgré les excuses présentées par Yoon Suk Yeol pour sa décision de déclarer la loi martiale, il est maintenu à la tête de l'appareil sécuritaire du pays. Les autorités sud-coréennes ont qualifié cette situation de complexe d'un point de vue politique. La population sud-coréenne exprime son mécontentement face à cette crise politique qui remet en question la légitimité du président. De nouvelles manifestations sont prévues pour demander sa destitution. Le taux d'approbation du président a chuté à 11 % selon un récent sondage. La situation reste tendue en Corée du Sud, avec des accusations d'actes anticonstitutionnels et des appels à un changement politique majeur.

Interdiction de quitter le pays pour le président sud-coréen visé par une enquête pour "rébellion"
Publié le 09/12/2024 08:23 - Source Article & Image: Liberation.fr