Grève des femmes de chambre chez Campanile : la mobilisation s'intensifie
Le 7 décembre, à La Cantine des Pyrénées à Paris, un grand couscous solidaire a été organisé en soutien aux femmes de chambre en grève depuis plus de trois mois dans les hôtels Campanile et Première Classe du pont de Suresnes. Ces salariés, principalement des femmes, réclament des augmentations salariales indexées sur l'inflation, une prime exceptionnelle pour le pouvoir d'achat et la fin des procédures disciplinaires infondées. La CGT HPE et la CGT UD92 soutiennent leur demande. Des associations féministes, dont l'Organisation de Femmes Egalité, se sont jointes à leur combat. L'ex-députée LFI Rachel Kéké et la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet ont exprimé publiquement leur soutien. La grève a été déclenchée par le licenciement d'une salariée injustement selon la CGT-HPE, après la perte de sa carte de séjour lors de ses vacances. La mobilisation reste forte malgré les tentatives de déstabilisation des salariés. La solidarité s'organise pour soutenir ces travailleuses précaires dans leur lutte pour de meilleures conditions de travail.
