Les Occidentaux doivent soutenir le nouveau pouvoir en Syrie
Après la chute d'Assad et la prise de Damas par les rebelles islamistes, l'ex-ambassadeur Michel Duclos met en garde contre les risques liés à la transition dans ce pays ravagé par la guerre civile. Les insurgés islamistes syriens ont finalement conquis Damas, supposant la fuite du dictateur Bachar el-Assad. Michel Duclos, qui a été ambassadeur de France à Damas de 2006 à 2009, souligne que malgré une possibilité d'avenir meilleur, divers scénarios dangereux peuvent se profiler. Il évoque les risques d'une division des groupes rebelles à la manière libyenne ou d'une domination d'un groupe sur les autres à la "manière afghane". La situation reste donc incertaine et complexe. Il met en avant l'importance d'un soutien des pays occidentaux envers le nouveau pouvoir en Syrie pour accompagner une éventuelle transition pacifique. Il alerte sur la nécessité d'éviter un vide politique propice à l'émergence de nouveaux conflits ou à l'installation de nouvelles dictatures. Le futur de la Syrie dépendra en partie de l'attitude des acteurs internationaux face à cette crise post-Assad.
