Dixième nuit de manifestations pro-européennes en Géorgie
Des milliers de manifestants pro-européens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tbilissi, en Géorgie, pour exprimer leur colère contre le gouvernement pro-russe. Ces protestations font suite au report de l'adhésion de la Géorgie à l'Union européenne à 2028 et aux accusations de fraudes lors des dernières élections législatives. Les manifestants, principalement des opposants pro-occidentaux, ont affronté la police lors de neuf nuits précédentes de contestations, souvent marquées par des violences. Lors de cette dixième nuit, les manifestants ont modifié leur tactique en se rassemblant devant une université avant de converger vers le parlement, bloquant ainsi une artère de la ville. La répression policière s'est intensifiée, avec des arrestations et l'usage de canons à eau et de gaz lacrymogène. Le gouvernement géorgien, accusé de dérive autoritaire, a renforcé son discours répressif envers les manifestants, procédant à des arrestations et des perquisitions au sein de l'opposition. Le gouvernement se félicite de ses actions, qualifiant les manifestants de "libéralo-fascistes", tandis que les États-Unis et l'Union européenne condamnent la répression. Au total, 341 manifestants ont été arrêtés, et près de 150 policiers ont été blessés au cours de ces protestations. La tension persiste en Géorgie, alimentée par les revendications pro-européennes de la population et la répression du gouvernement.
