Président Yoon Suk-yeol de la Corée du Sud : excuses pour la loi martiale, pas de démission

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté des excuses pour avoir brièvement imposé la loi martiale, mais il refuse de démissionner malgré la pression croissante. Après avoir tenté d'instaurer la loi martiale en réponse à l'opposition politique, Yoon Suk Yeol s'est excusé publiquement, affirmant qu'il confierait à son parti la gestion de la situation politique. Cependant, les appels à sa destitution se sont intensifiés, avec des milliers de manifestants se rassemblant à Séoul en demandant son départ. La crise politique en Corée du Sud s'est aggravée lorsque Yoon Suk Yeol a utilisé la loi martiale pour tenter de réprimer l'opposition parlementaire, un acte sans précédent depuis des décennies. Sous la pression populaire et parlementaire, il a été contraint d'abroger la loi martiale après seulement quelques heures. Malgré ses excuses, de nombreux Sud-Coréens restent mécontents de son comportement et appellent à sa destitution. La destitution du président Yoon Suk Yeol est en cours d'examen par l'Assemblée nationale, qui doit réunir une majorité qualifiée de 200 députés sur 300 pour le destituer. L'opposition, à court de voix, tente de rallier des députés du camp présidentiel pour renverser le président. La tension politique reste vive, avec des manifestants anti-Yoon se dirigeant vers le Parlement pour exprimer leur mécontentement. En cas de destitution, Yoon Suk Yeol serait suspendu de ses fonctions et une élection présidentielle anticipée serait organisée dans les 60 jours suivant la décision de destitution. Parallèlement, le président fait l'objet d'une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort en Corée du Sud. La situation politique en Corée du Sud reste instable, avec des implications majeures pour l'avenir du pays et la gouvernance démocratique. Le président Yoon Suk Yeol est confronté à une crise sans précédent, avec des appels croissants à sa destitution et des manifestations populaires exprimant l'insatisfaction de la population.