Un père condamné à cinq ans de prison pour avoir mortellement secoué son bébé
Un père de deux mois a été mortellement secoué par son père, Nathanaël K., dans les Hauts-de-Seine. Aux assises, l'accusé a reconnu la violence de son geste mais a nié toute intention malveillante. La cour l'a condamné à cinq ans de prison pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans. L'affaire a mis en lumière le syndrome du bébé secoué, pointant du doigt une forme de tolérance de la société envers ces violences. Le père a évoqué un "accident" causé par la fatigue et l'anxiété, mais les experts ont confirmé le caractère violent du geste. Le décès du bébé, Timothée, quelques jours après les secouements, a suscité émotion et incompréhension. Les maltraitances sur les nourrissons, telles que le syndrome du bébé secoué, sont des actes dramatiques aux conséquences souvent mortelles. Le procès a mis en lumière le déni du père, soulignant l'importance de reconnaître les responsabilités dans de tels actes de violence. La famille et les proches de la victime ont exprimé leur douleur face à cette tragédie et à la trahison de la confiance placée envers le père.
