Boycott de l'école en Macédoine du Nord pour dénoncer la gestion du harcèlement

Depuis le 4 décembre, un mouvement de boycott massif a été lancé dans une école primaire de Skopje, la capitale de Macédoine du Nord. Les parents d'élèves protestent contre la réintégration d'un enfant accusé de harcèlement, qu'ils estiment mal pris en charge par les autorités scolaires. Les événements ont débuté avec le retour en classe de l'enfant en question, entraînant le départ de ses camarades et la mise en place d'un boycott de deux jours par le conseil des parents d'élèves. Les parents réclament une évaluation urgente de la situation émotionnelle et psychologique de l'enfant en question pour garantir la sécurité de ses camarades. La ministre de l'Éducation, Vesna Janevska, a réagi en qualifiant la protestation des parents d'exagérée, affirmant qu'une commission avait été constituée pour résoudre le problème. Toutefois, des écoles à travers le pays ont également fermé leurs portes en signe de solidarité avec le mouvement. Des banderoles affichant des messages de soutien ont été hissées dans certaines écoles. Si aucune résolution n'est trouvée dans les prochains jours, le ministère de l'Éducation s'engage à trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties impliquées. Cette mobilisation met en lumière les préoccupations des parents concernant la prise en charge du harcèlement à l'école et souligne l'importance de garantir un environnement sûr et sain pour tous les élèves. La tension persiste entre les parents inquiets de la sécurité de leurs enfants et les autorités éducatives cherchant à trouver un équilibre dans ce conflit délicat.