Responsabilité politique française dans la signature de l'accord UE-Mercosur
La signature de l'accord de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur a suscité diverses réactions au sein de la classe politique française. Les macronistes rejettent la faute sur la censure du gouvernement Barnier, tandis que du côté de la gauche, Emmanuel Macron est pointé du doigt. Malgré le rejet massif du traité par l'Assemblée nationale, la signature s'est tout de même concrétisée. Les responsabilités sont débattues, avec des accusations entre les différents camps politiques. Certains estiment que la crise politique en France a ouvert la voie à cette signature. Néanmoins, la censure du gouvernement Barnier n'a probablement pas eu d'impact majeur sur la décision de la Commission européenne. Emmanuel Macron est critiqué pour ne pas avoir agi plus vigoureusement afin de bloquer l'accord. Certains députés pointent du doigt le président français pour son jeu politique interne, le qualifiant de "joueur de Monopoly". Autres reproches incluent le chaos politique en France, accusé d'avoir facilité la signature de l'accord en catimini. Malgré tout, l'accord doit encore passer par plusieurs étapes avant d'entrer en vigueur, dont l'approbation de 15 États membres représentant 65 % de la population de l'UE. La France, l'Italie et la Pologne, ainsi que d'autres pays, ont exprimé leur opposition au texte actuel. Le soutien de Rome et Varsovie serait crucial pour empêcher l'adoption de l'accord. Cette situation représente un nouveau défi pour le président français sur la scène européenne. En somme, la classe politique française se renvoie mutuellement la responsabilité de la signature de cet accord, mettant en lumière les divergences politiques au sein du pays.
