Menace sur les subventions du groupe scolaire Al-Kindi à Décines-Charpieu
Le groupe scolaire privé musulman Al-Kindi à Décines-Charpieu est confronté à la menace de perdre ses subventions et son statut d'association avec l'État. L'établissement est critiqué pour la présence de livres jugés problématiques dans sa bibliothèque, ainsi que pour des propos tenus par un professeur. Une enquête interne est en cours pour déterminer si ces propos ont également été relayés en classe. Par ailleurs, la préfecture reproche à l'établissement d'organiser des cours de religion en milieu de journée, alors qu'ils sont censés être facultatifs. Le groupe scolaire Al-Kindi et ses avocats se défendent en appelant à un traitement équitable des établissements privés et dénoncent un acharnement envers les écoles musulmanes en comparaison avec d'autres établissements confessionnels. Ils soulignent également le caractère social de l'établissement, avec plus de 50% des élèves bénéficiant de bourses. Une réunion est prévue pour statuer sur le maintien du contrat d'association.
